Le Cercle Entreprises et Santé à ExpoProtection Paris,
Porte de Versailles Mardi 5 novembre 2024 11h45-12h30
Espace de Conférences 2
DATA SYNTHETIQUES, IA… : les data synthétiques,
une innovation de rupture pour la compréhension et le pilotage des risques
Besoins de data, de data structurées et fiables … pour les politiques publiques en santé comme pour les programmes de résilience et de prévention des risques en entreprises / structures professionnelles
C’est en 2020 – en pleine période COVID – que le Cercle a lancé ses premiers appels et ses premiers UX-Forum® sur le thème « besoins de data » … pour anticiper et permettre de piloter en toute rigueur et toute pertinence les politiques et programmes de prévention santé travail adéquats.
Avec déjà les meilleurs spécialistes de data de prédictivité (jumeaux numériques, Pr Stéphanie Allassonnière, laboratoire PRAIRIE), data cancers (Dr Mario di Palma, Gustave Roussy) et data de santé-résilience (Francesca Colombo -OECD) , et de données sanitaires (Stéphanie Combes, la PDS Health Data Hub démarrait), – et déjà les données synthétiques pour les maladies rares (Pr Pierre-Antoine Gourraud).
Cf replay « one health, besoins de data et santé prédictive :
https://www.cercle-es.com/2021/01/23/21-janv-21-replay-conference-data-de-sante/ )
Où en est-on à novembre 2024 ?
Une stratégie nationale de données de santé intégrant désormais les données synthétiques pour l’horizon 2025-2028
Alors que factuellement, beaucoup de choses ont (bien) bougé en matière de données de santé, en Europe et en France, – par exemple la consolidation de la plateforme France de données de santé (HDH), la place de leader en Europe de la France sur ces questions, un vrai démarrage en diffusion de « Mon Espace Santé »-, une nouvelle stratégie nationale de données de santé a vu le jour à fin septembre 2024, indiquant clairement que les données synthétiques / données artificielles sont un vecteur d’avenir pour la France, particulièrement en matière de dprévention- santé et de risques sanitaires .
Et plus généralement de façon exemplaire, en spectre large, pour l’anticipation des risques ?
Télécharger le document « Stratégie nationale des données de santé 2025-2028 »
Au sein d’un cycle de 4 conférences du Cercle à ExpoProtection, sur le thème ‘Politiques et pratiques de prévention des risques ‘data driven’, c’est le but de cette 1e conférence du 5 novembre matin que de montrer en quoi les données synthétiques / données artificielles, telles qu’elles sont développées, – en France par le Pr Pierre-Antoine Gourraud –, sont un fantastique outil de prédictivité, en innovation de rupture, pour diagnostiquer et anticiper les risques sanitaires, .. et les autres risques.
Data synthétiques en santé :
exemplarité, en innovation de rupture
pour l’approche générale des risques, dans le respect
des fondamentaux des data :
la fiabilité, la confidentialité, la prédictivité.
Définies sommairement, les données synthétiques dans le domaine de la santé sont des données créées artificiellement qui imitent les données réelles des patients et sont utilisées à diverses fins de traitement et de recherche médicale .
Leur prédictivité est extraordinaire.
Que peut apporter cette technique à d’autres domaines où les données personnelles sont indispensables, et en même temps ultra confidentielles ? Dans les domaines de la sécurité, des RH ?
Risques sanitaires, risques professionnels, risques RH
des data synthétiques pour la compréhension / diagnostic
et pilotage des risques
Sur la ligne de l’anticipation et la prévention des risques, les données synthétiques / données artificielles constituent un outil révolutionnaire pour diagnostiquer et anticiper les risques collectifs.
Initialement issues de la recherche médicale, et créées pour une meilleure prédictivité de la santé et des traitements médicaux pour les personnes, puis utilisées en prédictivité collective par des centres de recherche à la pointe en matière de santé et d’épidémiologie, ces démarches éprouvées, à base d’IA, sont puissamment applicables aux risques collectifs, non seulement aux risques sanitaires, mais aussi aux risques professionnels.
… Dans des schémas qui permettent un vrai diagnostic et pilotage d’avenir, délivré des pesanteurs/ craintes de rupture de la confidentialité
Le lien pour s’inscrire à ExpoProtection 5-7 novembre 2024 Porte de Versailles
Données synthétiques : quelle prédictivité et quelle application demain ?
On vous attend le 5 novembre Porte de Versailles, de 11h45 à 12h30, dans le cadre de notre cycle de conférences consacré à une approche « data driven » des risques et du travail réel
Avec :
En présence de
Biographie de Pierre-Antoine Gourraud
Pierre-Antoine Gourraud est professeur des universités, praticien-hospitalier de la faculté de médecine de l’université de Nantes (France).
Il est ancien élève de l’école Normale Supérieure de Lyon / département de biologie. Après un master de santé publique obtenu à l’université-Paris XI en 2002, il a obtenu un doctorat en épidémiologie immunogénétique et en santé publique à l’université de Toulouse-III en 2005.
Il a séjourné à San Francisco de 2009 à 2016. Arrivé comme chercheur post-doctorant du département de neurologie à l’université de Californie (UCSF, Etats-Unis), il quitte cette université en 2018.en tant que professeur associé, pour rejoindre le CHU de Nantes.
Ses activités de recherche se positionnent au carrefour de l’immunologie, de la génétique et du traitement informatique des données de santé.
En 2006, PA Gourraud suit une spécialisation parallèle en philosophie à l’Université catholique de Toulouse et contribuer ensuite à l’étude des questions de bioéthique en génétique, sous la double influence de deux de ses mentors, le docteur Anne Cambon-Thomsen, ancien membre du comité national de bioéthique français et le professeur Stephen L. Hauser, membre de la commission présidentielle pour l’étude des questions de bioéthique aux USA.
En 2008, il a créé Methodomics, une société française dédiée aux analyses statistiques et au développement d’algorithmes en biologie. Proche du monde entrepreneurial, il accompagne depuis plusieurs entreprises en santé et biotechnologies en leur faisant profiter de son expertise.
Depuis 2015, il dirige au sein du Centre de Recherche en Immunologie et Transplantation (CRTI) une équipe de recherche INSERM labellisée ATIP-Avenir dédiée à la composante génomique de l’auto-immunité et des transplantations où une quinzaine de chercheurs développent des algorithmes d’analyses et d’aide à la décision.
Depuis avril 2018, il dirige également un nouveau service hospitalier en charge des données générées par le soin au CHU de Nantes « La clinique des données » (2,6 millions de patients, 130 millions de données structurées, 30 millions de documents textuels), qui en assure l’exploitation dans des conditions de sécurité de transparence et de validité propices à la recherche.